Jésus et les paraboles

Nous vous signalons un article publié dans "NonO blog", le blog non officiel de la ville du Raincy http://raincy-nono.over-blog.com/ à propos de l'installation du système de videosurveillance qui se fait de manière particulièrement cavalière et sans respecter l'église du Raincy pourtant classée :

http://raincy-nono.over-blog.com/article-16013731.html

Réponse à « Aimer le Raincy »

(nous répondons sur le fond sans faire usage des épithètes déplacés qui semblent être le seul vocabulaire maîtrisé par E. Raoult)

Faut-il que le maire sortant soit déstabilisé par notre début de campagne pour décider de commettre un texte aussi faible que celui qu’il vient de mettre sur son blog sous le titre « Droit de réponse à une Gauche ‘‘bête et méchante’’».

« Chassez le naturel, il revient au galop », c’est en effet un proverbe qui s’applique particulièrement bien au 1er officier de notre ville. Piqué au vif par le rappel dans notre QUIZ N°1 de son positionnement national, caractérisé par des déclarations excessives qui sont sa manière d’exister dans les medias, cet élu se déclare sali personnellement et dénigre ses opposants (« petit, bête, méchant »). Cette réaction nous livre de précieux détails sur sa façon de penser : le citer textuellement (tout ce que nous avons dit est vrai, vérifiable et nous en avons donné les sources) constituerait donc à ses yeux une attaque ad hominem ? Si citer quelqu’un c’est l’attaquer, cela veut dire qu’il estime que les citations en question ne l’honorent pas. A quand une autocritique publique ?

Pour le confort de lecture de son texte, nous aurions préféré que cette tête de liste dispose d’un Henri Guaino, malheureusement sa plume n’a pas la même verve… On comprend maintenant mieux pourquoi la rupture de Nicolas Sarkozy se fait sans E. Raoult : la dialectique n’est pas son fort.

Sur le fond, il nous paraît important que l’on puisse aussi dresser le bilan de l’image que le maire sortant donne de nous à l’extérieur de notre ville, car en vérité, nombreux sont les raincéens qui se sentent mal représentés, et qui souffrent de la réputation donnée à notre ville par les déclarations tapageuses et intolérantes de son maire actuel ! En effet, le moins que l’on puisse dire c’est que le bilan est inquiétant (ce n’est quand même pas nous qui avons choisi de faire apparaître E. Raoult en cochon dans les guignols de l’info !). Chantre de l’autosatisfaction, et des phrases à l’emporte pièce, toujours le premier à se mettre en avant au détriment des membres de son équipe qui font le gros du travail, il se place lui-même, en tant que seule personne publique de la majorité municipale, en position de recevoir l’essentiel des critiques.

Ce que nous attendions du maire sortant c’est qu’il démontre la cohérence de son action et qu’il défende son bilan. Visiblement il ne le souhaite pas ou ne sait comment le faire…

Quand on accuse ses adversaires d’incompétence, il faut balayer devant sa porte : après 25 ans passés à la mairie en tant que premier adjoint puis maire, ce dernier a mis progressivement notre ville en état de léthargie, et s’est coupé de la vie des Raincéens : ceux-ci ne le voient réapparaître que dans les derniers mois précédant l’élection. Il prône cette fois encore les mérites d’une équipe renouvelée mais l’élément obsolète dans cette équipe, n’est-ce pas lui ?

Qu’Eric Raoult se rassure, nous ne nous trompons pas d’élections. La critique du bilan de l’équipe municipale viendra en son heure. Le recensement des points à critiquer est un exercice éprouvant tant il y en a : les 3/4 de ses promesses de 2001 n’ont pas été intégralement tenues.

Bien évidemment, nous avons de notre côté un projet conséquent et ambitieux pour le Raincy et nous vous le dévoilerons bientôt. Cette année toutefois, nous attendrons, pour éviter le pillage de nos propositions tel que celui auquel il s’était livré en 2001 (sans -bien entendu- les tenir).

Eric Raoult aime le Raincy dit-il, mais il n’a pas le monopole du cœur. Néanmoins, on peut regretter qu’il soit un amoureux transi façon Frédéric Moreau (le héros de « L’éducation sentimentale » de Gustave Flaubert), plutôt qu’un amoureux fougueux capable de déplacer des montagnes pour sa belle. Sincèrement, « Aimer le Raincy » démontre une attitude contemplative qui n’annonce en rien l’action indispensable à la réussite du « Raincy à venir ».

Eric Raoult prétend qu’il aime le Raincy, qu’il sache que nous aussi. Nous, en plus, nous aimons les Raincéens, et voulons construire le meilleur pour leur avenir.